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''la route''... avant la bouffe

Proposée par Viergemarie
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE (31170),

le Jeudi 24 décembre 2009 à 17:30.

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Sortir sur TOURNEFEUILLE (31170)

Sortir en Haute Garonne

DescriptionJohn HILLCOAT - USA 2009 1h50mn VOSTF - avec Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Charlize Theron, Guy Pearce, Robert Duvall, Molly Parker... Scénario de Joe Penhall, d'après le roman de Cormac McCarthy. Musique de Nick Cave.

Quel souffle, quelle inspiration, quelle puissance ! De l'anticipation avec le supplément d'âme qui fait le plus souvent défaut aux productions du genre. On oublie même le cadre du genre en question pour se laisser happer par la force du récit, la richesse des personnages, la dimension épique de l'entreprise. La route est là, devant vous, et vous prend dans ce bouleversement que seuls les grands films savent générer dans votre cerveau, votre cœur, vos tripes et votre mémoire. Elle vous prend et ne vous lâche pas, vous captive et vous bouleverse et vous laisse la marque des grands films. Vous n’oublierez pas de sitôt le regard bleu usé de larmes et de peur de Vigo Mortensen, planté dans celui de son fils. Vous n’oublierez pas non plus son grand corps décharné et sali, son corps de forçat arrachant à la route chaque centimètre, avançant pas à pas vers un lendemain qui n’existe pas, une aube sans promesse, un matin sans lumière.

Le monde est mort et Dieu n’est pas là. Le ciel n’est qu’un immense océan d’un gris lourd et empoisonné qui raconte toute la bêtise humaine, la pollution peut-être, une catastrophe sûrement, nucléaire sans doute, peu importe : le monde n’est plus. Les arbres sont tombés, calcinés jusqu’à la moelle, et du règne animal il ne reste que les hommes, enfin, une poignée de mammifères marchant sur leurs deux pattes arrière et luttant pour leur survie. Un homme donc marche, harassé, blessé. Il n'est plus que l’ombre de celui qui, il n’y pas si longtemps, savait fermer les yeux de plaisir en humant le parfum du magnolia, saisir la main de sa belle pour goûter encore et encore la douceur de sa peau. Aujourd’hui, ses yeux n'osent plus se fermer jamais, tant l’effroi sous ses paupières pourrait tout emporter ; et ses mains ne sentent plus rien à cause des morsures du froid.
Mais à ses côtés, il y a la preuve vivante qu’il est encore un homme : son fils. Et cet enfant est le dernier rempart qui le protège de l’animalité. Tant qu’il peut lui parler, le protéger du froid, de la faim et des autres, lui apprendre à survivre dans ce monde qu’aucun père ne voudrait pour la chair de sa chair, il reste un homme. Ils vont tous les deux vers le Sud, toujours plus bas vers le Sud, sur une route qui se perd au milieu de champs éventrés, de villes abandonnées, de maisons hantées.

Autour d’eux le chaos d’une humanité qui n’a plus de limites, plus de repères, plus d’espoir. Ils devraient être morts depuis longtemps : de faim, de froid, de faiblesse… Ils devraient être anéantis, et pourtant ils continuent d’avancer, l’un avec l’autre, l’un pour l’autre, portés par une flamme fragile qui brille comme un espoir : celle de leur humanité préservée.

Réalisateur australien, scénariste anglais, La Route échappe magistralement au carcan hollywoodien et parvient à se hisser au niveau du roman de Cormac McCarthy : épuré, poignant, porté par une émotion qui emporte radicalement le malaise que ces visions d'apocalypse font naître en nous. L’adhésion au récit est totale et, dès les premières secondes, nous sommes là, sur la route, avec eux, témoins des vestiges d’un monde perdu qui ressemble tellement au nôtre et qui ne repose que que sur du vent : des dollars, des buildings, du pétrole… Et pas question de terminer sans célébrer la présence fabuleuse de Viggo Mortensen et la musique sidérante

Participants

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