Dans le salbert (belfort - 90)

Proposée par Macgyver°

Date et lieu La sortie s'est déroulée à BELFORT (90000), le Dimanche 04 juillet 2010 à 14:00.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
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DescriptionLa ballade :
Depuis le parking , une première partie du parcours de santé «CRAPA». GR5. Fort Lefebvre, Tables d’orientation (vue circulaire sur toute la Trouée de Belfort), un point d’informations randonnée, retour.

Le Fort du Salbert, de son vrai nom Fort Lefebvre :
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Fort_du_Salbert

Détails :
Distance : 8 KM Durée : 2 heures 40, sans les pauses, Dénivelé : 221 m (3 km/heure à plat, 300 m de dénivelé/heure en montée, 400 m de dénivelé par heure en descente).

Pensez à prévoir l'eau nécessaire à votre consommation pour tout le parcours , et le nécessaire selon la météo annoncée .

Divers :
La colline du Salbert (alt. 647 m)
Elle fait partie d’un long alignement allant du massif de Saulnot (70) au bois du Chatelet près de Rougemont-le-Château (90), en passant par
l’Arsot. C’est un véritable massif ancien autonome, une sorte de massif vosgien en miniature entre deux zones affaissées. Il n’a donc rien de
commun avec les autres collines entourant Belfort.
Les roches sont d’un âge encore plus ancien que le plissement hercynien qui souleva les Vosges. Il s’agit surtout de schistes délités en feuillets
irréguliers, de couleurs variées, souvent gris de fer, mais jaunâtre sur les joints et dans les fissures. Les filons de quartz y sont fréquents,
mais on n’y a pas trouvé de plomb argentifère.
On y rencontre aussi par endroit de puissants bancs de quartzite, roche très dure (riche en quartz) ayant subi l’effet de la chaleur et de la pression (métamorphique)

Le Fort Lefebvre dit Fort du Salbert
Lorsque les Allemands investissent la place de Belfort en 1870, ils installent leurs pièces d’artillerie au Salbert : position solide,
plus élevée que celle des autres collines.
En 1874, l’armée rachète 72 ha du sommet, elle y construit l’un des quatorze forts de la région : la main d’oeuvre, importante, est surtout
piémontaise.
Dès 1875, ce fort est rendu vulnérable par la mise au point de l’obus torpille et de l’obus à mitraille. Sa modernisation apparaît trop coûteuse (aciers spéciaux, béton découvert récemment). On choisit alors la solution de disperser les ouvrages : Haut d’Evette, Nord du Salbert, La Forêt et Petit Salbert
en 1890/91.
Quand la guerre de 1914 commence, la remise en valeur du Salbert n’est pas commencée (alors que le Fort du Mont Vaudois est en plein
chantier).
En 1944, après la stabilisation du front pendant plus d’un mois, l’offensive alliée reprend à la mi-novembre. Après avoir pris le Mont Vaudois et Chalonvillars, les Commandos d’Afrique commandés par Bouvet enlèvent le fort par surprise. Des combats acharnés se déroulent dans Belfort et se poursuivent dans
la ville que les Allemands quitteront dans la nuit du 24 au 25 novembre.
Après la deuxième Guerre Mondiale, un plan de réseau radar complet est élaboré. Les premières études sont faites en 1952. Le gros œuvre
est achevé en 1957 et remis à l’armée de l’air l’an suivant. Deux activités sont pratiquées : la détection se fait par six antennes
dont quatre informent sur l’altitude de l’avion. L’activité opérationnelle se fait dans des salles souterraines où l’on doit élaborer les manœuvres
d’intervention.
Dès 1959, l’activité opérationnelle est stoppée et celle de détection est reportée sur le Ballon de Servance. En 1972, la Ville de Belfort achète
l’ensemble et fait différents aménagements mettant en valeur l’attrait touristique du massif.

Participants

Ils étaient 1 participants

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