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Potiche

Proposée par *1881*
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE (31170),

le Samedi 11 décembre 2010 à 19:15.

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Sortir en Haute Garonne

DescriptionPOTICHE

Écrit et réalisé par François OZON - France 2010 1h43mn - avec Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Karin Viard, Judith Godrèche, Jeremy Renier, Gérard Depardieu... D’après la pièce de théâtre de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy.

Du 10/11/10 au 18/01/11 à Tournefeuille


Cet emballant Potiche, en guise d'antidote à la morosité ambiante, se pose là, et pas qu'un peu ! Adaptant un classique du théâtre de boulevard des années 80, rendu célèbre par l'interprétation génialissime de Jacqueline Maillan, François Ozon livre un film jubilatoire, fracassant de loufoquerie, en un mot : bidonnant.
Pas la peine de vous faire un dessin, la potiche du titre, c’est Catherine Deneuve (inattendue et formidable, ça sent le César !), alias Suzanne Pujol. Tous les matins, Suzanne Pujol fait son jogging aux abords de sa somptueuse demeure, vêtue d’un splendide survêtement rouge pompier : c’est la toute première scène du film et déjà, on se marre. Suzanne est une bourgeoise de province, elle ne travaille pas et vit dans l’ombre de son mari Robert, riche dirigeant d’usine. L’usine en question fabrique des parapluies et le bonhomme (Fabrice Luchini) est bien comme on l’imagine : un salaud de patron. Mais un vrai de vrai, médéfisé, un pur, un dur, un coriace, un pour qui les syndicalistes sont une race à éliminer et le code du travail une véritable plaie. D’ailleurs, en ce moment, les ouvriers le font tourner en bourrique à grands cris de revendications et menaces de grève. Lui n’a qu’un seul crédo : s’ils veulent gagner plus, ils doivent travailler plus. Salaud à plein temps, il l’est donc aussi avec sa Suzanne de femme qu’il trompe allègrement avec sa secrétaire (Karine Viard) ; jusqu’ici, tout est normal.

Suzanne n’a pas une nature rebelle, elle a sa petite vie, ses rosiers, sa maison, la poésie qu’elle écrit sur des petits carnets intimes et ses deux enfants qui sont grands mais bien aimants. Pas révoltée, plutôt résignée, avec un fond enthousiaste qui lui fait prendre les choses du bon côté. Mais bon, quand même, elle se lasse un peu de cette vie et se sent telle la potiche qu’on aurait posée dans un coin du salon, ce n’est d’ailleurs pas son salaud de mari qui la contredira.
Heureusement, le prolétariat a la bonne idée de kidnapper Robert pour obtenir quelques avancées salariales. L’occasion rêvée pour Suzanne de mettre un peu de piment dans son existence en volant au secours de celui qui partage son lit (mais rarement son intimité) depuis tant d’années. Mais comme chacun sait, le dialogue social, pour être efficace, a besoin d’un médiateur. C’est ici qu’entre en piste Maurice Babin, le Maire communiste (Gérard Depardieu) que Suzanne va chercher à la rescousse… il faut dire qu’ils se connaissent un peu, ces deux-là…
La métamorphose de la potiche popote peut ainsi avoir lieu : Suzanne va se révéler excellente gestionnaire de crise tout autant que femme d’affaires juste, inspirée, pratiquant une gestion à l’ancienne, tendance bon papa. Son mari va devenir dingue, son fils sera fier, sa fille un peu moins et les employées verront en elle le symbole d’une nouvelle ère : celle de la naissance de la femme des années 80 ayant réussit l'amalgame de l'autorité et du charme. Dès lors, plus rien ne pourra l’entraver dans sa course folle pour reprendre définitivement les rênes de la petite entreprise familiale et qui sait, celles de la ville.

Le kitsch de la fin des années 70 est bien là : ambiance, décor, costumes, coiffures, mais Ozon a mis dans sa sauce quelques ingrédients très contemporains qui rendent le récit encore plus délicieux. Petite bourgeoisie de province, rapports de classe, politique… Il s’amuse comme un fou, avec une classe insolente, et ses acteurs le suivent avec une joie non dissimulée, caricaturant génialement les traits psychologiques de leur personnage…

Participants

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