Le site
Accueil
Sorties
La vie du site
AmieZ, les rencontres gratuites de A à Z
Bienvenue sur
Ami(e)Z
, un site réalisé
par des internautes pour les internautes
.
Oups !
Mon espace
Inscrivez vous
.
L'inscription ?
Gratuite !
L'utilisation ?
Gratuite !
L'inscription aux sorties ?
Gratuite !
La publicité ?
Pas de ça chez nous !
La rentabilité ?
On préfère la générosité !
Inscrivez vous
.
Presume coupable
Proposée par
L_aiglon
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE (31170)
,
le
Mardi 20 septembre 2011
à
18:45
.
Participer à cette sortie
Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ
Inscrivez-vous
C'est gratuit, et c'est sans pub !
C'est bon esprit quoi... !
Avec AmieZ, on va se rencontrer... !
Sortir sur TOURNEFEUILLE (31170)
Sortir en Haute Garonne
Description
PRÉSUMÉ COUPABLE
Vincent GARENQ - France 2011 1h42mn - avec Philippe Torreton, Wladimir Yordanoff, Noémie Lvovsky, Raphaël Ferret, Michèle Goddet, Farida Ouchani... Scénario de Vincent Garenq, Hubert Delarue et Serge Frydman, d’après le livre d’Alain Marécaux « Chronique de mon erreur judiciaire ».
C’est sans doute, depuis l’heureuse abolition de la peine de mort en 1981, la plus terrible erreur judiciaire qu'aie connue la France des tribunaux. Une erreur qui n’a certes pas eu des conséquences aussi dramatiques et définitives que celle commise envers Christian Ranucci et son pull-over rouge, antépénultième client de la Grande Veuve en 1976, mais qui a néanmoins détruit des dizaines de familles, brisé des vies, ruiné des enfances, tout ça par la faute de l’orgueil obstiné et suicidaire d’un juge, mais aussi de l’aveuglement des services de police, de justice et des médias. Vous aurez compris qu’on évoque l’affaire d’Outreau.
La démarche du réalisateur Vincent Garenq a été simple et spontanée : se laisser envahir par l’émotion et l’indignation à la lecture du récit autobiographique d’Alain Marécaux, celui que l’on appela très vite dans les médias « l’huissier de justice d’Outreau ». Et le film, à partir de là, ne se veut en aucun cas une analyse implacable et détaillée d’une affaire judiciaire très complexe et de son lamentable fiasco, mais simplement la chronique d’un destin tragique, à hauteur d’homme, avec toute sa part de subjectivité, de non-dits mais aussi sa charge d’incontestable authenticité.
Le destin d'Alain Marécaux bascule le 14 novembre 2001 à l’aube, quelque part dans la cour d’une solide maison bourgeoise boulonnaise. Des voitures qui arrivent en trombe de la campagne tout juste éveillée, des faisceaux de lampes torches qui soudain trouent les baies vitrées de la bâtisse encore endormie. Des enfants tirés brutalement de leur sommeil, ne sachant s'ils cauchemardent ou si tout cela est vrai. Des hommes brandissant des cartes tricolores qui surgissent et embarquent brutalement le paisible huissier devant sa famille effarée. Le tout est filmé caméra à l’épaule pour rendre la désorientation du personnage. Puis ce sera la fouille à corps sans ménagement, traumatisante pour celui qui n’a eu affaire à la justice que du bon côté de la barre, la garde à vue dans une cage vitrée miteuse, les tentatives de manipulation pour le contraindre à avouer et enfin la découverte de l’univers carcéral en détention préventive. Le film présente bien la machine implacable qui va écraser Alain Marécaux : les préjugés homophobes des policiers, l’aveuglement, l’orgueil et la cruauté d’un juge ivre de célébrité, croyant avoir trouvé dans les délires d’une affabulatrice une affaire hors du commun, mais aussi la fainéantise et la lâcheté d’une partie des acteurs du système judiciaire, qui auraient pu à tout moment révéler les incohérences du dossier d'instruction, et enfin la complicité des médias qui, dans leur grande majorité, n’ont jamais rendu compte de l’affaire que selon la vision de l’accusation.
Mais Présumé coupable montre surtout le combat incroyable d’un homme que tout le monde accuse, un homme brisé mais qui veut croire au triomphe de la vérité et de la justice, à laquelle il a consacré une partie de sa « vie d'avant ». Pour incarner cet homme, Philippe Torreton a composé un fabuleux numéro d’acteur, n’hésitant pas à perdre 27 kilos (!!!), se mettant en péril pour incarner Alain Marécaux en grève de la faim. Tour à tour superbe d’énergie et bouleversant de détresse (notamment dans cette scène atroce où le juge Burgaud feint d’ignorer que Marécaux vient d’apprendre la mort de sa mère minée par le chagrin), le comédien parvient à incarner à lui tout seul l’horreur de cette erreur judiciaire.
Le film demarre à 19H40, essayez d'etre à l'heure je crains qu'il y ait beaucoup de monde
Participants
Ils étaient 1 participants
[La liste des personnes ayant participé à la sortie n'est visible que des personnes inscrites]
Météo du site
Faites connaître AmieZ
CGU
Code de bonne conduite