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The artist
Proposée par
L_aiglon
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE (31170)
,
le
Mardi 01 novembre 2011
à
16:30
.
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Sortir sur TOURNEFEUILLE (31170)
Sortir en Haute Garonne
Description
THE ARTIST
Écrit et réalisé par Michel HAZANAVICIUS - film muet France 2011 1h40mn - avec Jean Dujardin, Bérénice Béjo, John Goodman, James Crownwell, Penelope Ann Miller, Missi Pyle... Cannes 2011 : prix d'interprétation pour Jean Dujardin.
Voilà un gaillard au nom improbable, Hazanavicius, poids lourd de la comédie, qui pourrait vivre de gloire et de champagne, ou devenir le Gérard Oury du troisième millénaire. Avec ses OSS 117, parodies jouissives du cinéma d’espionnage des années 60, il a conquis le cœur du public mais aussi des critiques, réussissant la rare fusion entre cinéma populaire et vrai travail de qualité sur les scénarios, les dialogues, la mise en scène. Et au passage il a entraîné dans sa réussite le comédien Jean Dujardin, déjà célèbre à la télévision, qui a acquis ainsi une stature de grand comique de cinéma. Il aurait pu continuer sur sa lancée et nous livrer quelques dizaines d’opus OSS, tant la recette semble aussi inépuisable que celle du baba au rhum ou de la blanquette de veau. Mais Michel Hazanavicius est entré en cinéma avec une passion : le muet. S'il est devenu pro de la parodie, c’est qu’il a une culture cinéphilique pléthorique et il se trouve que ses maîtres à filmer ont commencé leur carrière alors qu’on ne bavassait sur les écrans que via des cartons : si Lang, Ford, Lubitsch Murnau, Billy Wilder… ont fait une immense carrière dans le parlant, il se sont d’abord illustrés dans le muet. Pari dingo pour Hazanavicius dans une grande industrie qui aime les produits formatés : réaliser un film muet en noir et blanc, hommage à la fois drolatique et touchant au genre qui continue à bercer l’enfance des petits cinéphiles en herbe (les Chaplin et Buster Keaton n’ont pas vieilli d’un pouce et font encore rire aux éclats les bambins 100 ans après), avec évidemment en vedette son vieux complice Jean Dujardin. Un pari mûri de longue date mais rendu possible grâce à la carte de visite OSS 117…
La trame est simple, un beau mélodrame qui se présente comme un clin d'œil, en beaucoup plus drôle et positif, au terrible et magnifique Sunset Boulevard (Boulevard du crépuscule) de Billy Wilder (1949), qui racontait la déchéance d’une star du muet (incarnée par Gloria Swanson, elle-même ex-star du muet). Là on est en 1927… Et le muet en a encore pour deux ans. Georges Valentin (la quasi homonymie avec Rudolph Valentino n’aura échappé à personne), cheveux gominés, sourire ultra brite, moustache en trait impeccable, règne tout en séduction dans le cinéma : ses haussements de sourcil, ses écarquillements d’yeux en fonction des émotions à retranscrire font se pâmer les spectatrices. Mais l’arrivée des films parlants va tout faire basculer : Peggy (Bérénice Bejo), une jeune figurante, a une voix idéale et une nouvelle carrière va s’offrir à elle à la place de la star déchue… Évidemment l’amour va s’en mêler.
Bon, dit comme ça, on pourrait penser que le scénario est écrit sur un ticket de métro. Mais d’abord il y a le décidément surprenant Jean Dujardin, qui s’en donne à cœur joie dans l'incarnation de l’orgueil futile de la star portée aux nues puis des affres du lion blessé dans son honneur, mais aussi ouvert aux frissons de l’amour. Et en cela il n’a pas volé son Prix d’Interprétation à Cannes, consécration rarement attribuée à des acteurs de comédie. Mais surtout Hazanavicius ose tout avec les codes du muet, de manière évidemment hilarante, mais parfois poétique, et totalement surprenante quand le muet sort du cadre des films mêmes tournés par Georges Valentin. Un vrai plaisir…
http://youtu.be/XvifS2QOun4
Le film demarre à 17H30, nous pourrons ensuite boire le pot de l'amitié, et pour ceux qui le desirent manger un morceau
Participants
Ils étaient 9 participants
[La liste des personnes ayant participé à la sortie n'est visible que des personnes inscrites]
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