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Dans la vallee d'elah écrit et réalisé par paul haggis

Proposée par Celineetlavie
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
UTOPIA TOURNEFEUILLE,

le Dimanche 02 décembre 2007 à 18:00.

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DescriptionDANS LA VALLÉE D’ELAH USA 2007 2h VOSTF - avec Tommy Lee Jones, Charlize Theron, Susan Sarandon, James Franco, Frances Fisher, Wes Chatham...

Il se passe quelque chose au pays de l’Oncle Sam. Douloureusement mais sûrement, la rumeur sourde devient de plus en sonore, et les voix qui s’élèvent sifflent aux oreilles des faucons, eux qui avaient promis une guerre en Irak rapide et propre, drapée dans les idéaux les plus nobles : paix dans le monde, démocratie, libération d’un peuple des griffes du tyran… Entre temps, la bannière s’est étoilée de sang, les GI rentrent à la maison dans des sacs, définitivement sacrifiés pour la patrie, God bless America !

Alors bien entendu, ce n’est ni Apocalypse Now, ni Voyage au bout de l’enfer, le film de Paul Haggis (dont c’est là le second long-métrage en tant que réalisateur, après l’oscarisé Collision) est d’une facture plus classique, mais il a le mérite d’être sans doute plus accessible, et l’on imagine aisément l’impact qu’il peut avoir sur le public américain. On peut aussi facilement envisager qu’il puisse être un formidable outil pédagogique pour tous les profs audacieux qui souhaiteraient travailler dans les marges discrètes des manuels scolaires… Au programme : « Les Etats-Unis : nation en péril » (référence explicite au film, vous comprendrez quand vous l’aurez vu)…

De retour d’Irak pour sa première permission, le soldat Mike Deerfield disparaît mystérieusement et se retrouve fiché comme déserteur. Son père Hank n’y croit pas une seconde. Il faut dire que cet ancien militaire de carrière a élevé ses deux fils dans l’amour de la nation et le respect des règles : cette désertion est impossible, impensable, inimaginable. Convaincu que derrière cette absence se cache une autre vérité, il décide donc de se lancer à sa recherche, seul, seul avec ses grands principes et ses convictions inébranlables. Il n’est pas très sympathique, Hank : rigide comme un uniforme, droit dans ses bottes, il a, toute sa vie servi son pays sans jamais se poser de questions, sans jamais rien remettre en cause. Faire de ses fils des militaires, c’était une évidence, la seule et l’unique manière d’en faire des hommes, des vrais.
Avec ses convictions chevillées à l’âme, il arrive sur la base militaire. Il interroge les généraux qui restent vagues et lui servent la soupe habituelle, teintée d’une hostilité polie. Il interroge les copains de chambrée, des colosses aux allures de minots qui n’ont pas grand-chose à dire si ce n’est que Mike était un chic type et que là-bas, ils en ont tous bavé… Son enquête piétine… personne ne semble vouloir l’aider, comme si la disparition d’un GI était chose banale, ici ou en Irak, au fond, quelle différence ? Aidé d’une jeune officier de police, il va persévérer, avec cette rigueur du soldat qui ne renonce jamais. Cherchant la vérité, sur son fils, sur son pays, il va découvrir le pire.

Porté à bras le corps par un Tommy Lee Jones magistral, Dans la vallée d’Elah est un beau polar néo-classique, qui s’impose par son art du récit mais aussi par la vigueur de sa dénonciation : il montre ainsi, en arrière plan, l’omniprésence du sempiternel discours va-t’en guerre de G.W. Bush, il montre ainsi le cynisme des généraux qui se gardent bien, eux (comme Michael More l’avait très justement montré dans Farenheit 9/11) d’envoyer leur rejetons au casse-pipe. Un film qui ne dénonce finalement pas tant la guerre et ses atrocités que le poison banal qui s’est immiscé dans l’humain, dans la tronche du soldat lambda, comme dans celle l’auditeur qui entend aux infos : « ce matin, un attentat à la voiture piégée a fait 130 morts en Irak » sans plus ni s’en révolter, ni même s’en émouvoir.

Participants

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