Bienvenue sur Ami(e)Z, un site réalisé par des internautes pour les internautes.

Oups !
Mon espace

AmieZ, C quoi ?

Inscrivez vous.

L'inscription ?
Gratuite !

L'utilisation ?
Gratuite !

L'inscription aux sorties ?
Gratuite !

La publicité ?
Pas de ça chez nous !

La rentabilité ?
On préfère la générosité !

Inscrivez vous.


Joyeuses funérailles

Proposée par *medina*
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
CINÉMA UTOPIA TOULOUSE,

le Mardi 25 décembre 2007 à 15:00.

Participer à cette sortie

Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ

Inscrivez-vous

C'est gratuit, et c'est sans pub !

C'est bon esprit quoi... !


Avec AmieZ, on va se rencontrer... !
Sortir sur ()

DescriptionPour ceux qui comme moi (snifff) se retrouvent seuls le nour de Noël, on m'a parlé d'un film tout à fait décapant :

JOYEUSES FUNÉRAILLES
(DEATH AT A FUNERAL) Frank OZ - GB 2007 1h30mn VOSTF - avec Matthew MacFadyen, Rupert Graves, Alan Tudyk, Daisy Donovan, Kris Marshall, Andy Nyman, Jane Asher, Keeley Hawes... Scénario de Dean Craig.

Du 05/12/07 au 15/01/08 à Toulouse - Du 31/10/07 au 15/01/08 à Tournefeuille

« L’Angleterre comme Carthage sera détruite » lança un jour Jean Hérold Paquis, chroniqueur sur Radio Paris, fusillé à la libération. Outre que le bougre appartenait à l’extrême droite la plus furieuse et ne méritait quand même pas douze balles dans la peau, cette sombre prophétie, si elle s’était vérifiée, nous aurait plongé dans une situation doublement regrettable : ces « rosbifs » décidément providentiels ne nous auraient pas libérés aujourd’hui du cauchemar de voir notre équipe de rugby remporter la Coupe du Monde pour le plus grand profit politique de Sarkozy, et ces Joyeuses funérailles, so délirantes, so savoureuses et pour tout dire so British, n’auraient jamais pu être célébrées sur nos écrans.
Grâces soient donc rendues, avant de déflorer le sujet de ce petit bijou de comédie, à tous ceux qui permirent à ce film d’exister : le Général De Gaulle, le Premier ministre Winston Churchill, le camarade Joseph Staline, le président Théodore Roosevelt, sans oublier le président Harry Truman qui sut magistralement clore les débats en balançant une bombe atomique sur « les faces de citron pressé ».

Le patriarche de la maisonnée vient de mourir, le corbillard roule dans la campagne anglaise parée des couleurs de l’automne, vers le charmant cottage où le cercueil doit être exposé. À l’arrivée des pompes funèbres, Daniel, l’un des fils qui vivait avec son épouse dans la demeure paternelle, demande à voir une dernière fois son père pour vérifier si le thanatopracteur lui a fait la meilleure bouille possible. Tombe alors l’exclamation insensée, impensable, redoutée de tout bon professionnel de la mort attentif à la qualité irréprochable de ses pompes et de ses œuvres : « qui est-ce ? » de s’exclamer avec un flegme tout britannique notre fiston, « oh my god ! » nos croquemorts se sont trompés de corps et remballent dans la confusion leurs cliques et leurs claques, pour partir à la recherche d’une autre équipe de collègues en passe, elle aussi, de faire très mauvaise impression sur le client.
Ce couac n’est que le premier épisode de funérailles qui vont prendre une tournure démente au fur et à mesure de l’arrivée des invités. Martha, passée prendre chez lui son frère chimiste, expert dans l’art de se composer des cocktails explosifs, sait-elle ce qu’elle va déclencher en filant à son bien aimé un peu timide ce qu’elle croit être un innocent Valium alors qu’il s’agit en fait du dernier hallucinogène concocté par son chimiste et néanmoins junkie de frangin ? Sait-il, ce cousin prévenant chargé de convoyer un vieux bougon, que sa sollicitude le conduira aux pires dérives scatologiques ? Se doute-t-il, ce malheureux Daniel, tout à l’angoisse du discours qu’il doit prononcer pour faire l’éloge du défunt, de ce que va lui révéler ce nain bizarre qui n’arrête pas de le fixer ironiquement du regard ?
Si le rire n’est que meilleur lorsqu’il est interdit, Joyeuses funérailles en fait une impeccable démonstration tant on se régale devant cette cérémonie terriblement coincée où tout finit par se déglinguer. Avec ses mystères, ses rebondissements et son mauvais goût, Joyeuses funérailles surprend de bout en bout et distille ses horreurs sur un rythme crescendo : tout est noir, scabreux, très incorrect et furieusement drôle, dans la tradition des meilleures comédies anglaises.


Et pourquoi pas un English Tea dans le secteur (si nous trouvons quelque chose d'ouvert le jour de Noël) pour discuter du film ensuite ?

Participants

Ils étaient 1 participants



[La liste des personnes ayant participé à la sortie n'est visible que des personnes inscrites]


  Météo du site   Faites connaître AmieZ   CGU   Code de bonne conduite