On voit un film étrange et on parle ensuite

Proposée par Kroakroa

Date et lieu La sortie s'est déroulée à CINÉMA ABC (TOULOUSE CENTRE), le Jeudi 27 décembre 2007 à 19:30.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
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DescriptionJe vous propose d’aller voir ‘Je suis un cyborg’, film coréen de 1h45, réalisé par Park Chann-wook. Attention : le film a eu des critiques très contrastées, et je ne suis pas moi-même certain qu’il me plaira ! C’est donc à une prise de risque que je vous invite… et à en parler après autour d’un verre ou d’un grignotage (les fileurs à l’anglaise qui s’échappent après le film seront calcinés sur place,

prévoyez en conséquence…).

Quelques commentaires pour et contre le film.

D’abord, la présentation sur la gazette de l’ABC :
« Young-goon est internée : elle croit être un cyborg, ne mange pas mais suce des piles, parle aux distributeurs automatiques. Il-soon est le seul à la comprendre. En fait il en est fou amoureux et pense pouvoir l’aider.
Park Chann-wook est le célèbre réalisateur de Sympathy for Mr Vengeance, Old Boy (Grand Prix du Jury à Cannes en 2003) et Lady Vengeance, sa trilogie violente et très stylisée. Mais voici que son dernier film s’engage dans un univers radicalement différent. Inspiré par certains films de Tim Burton, Je suis un cyborg revisite un thème classique de manga en évitant les clichés de la science-fiction. Puisque Young-goon est folle, tout peut arriver, même la collision entre fantastique et réalité, amour et hôpital psychiatrique. Pourtant l’on retrouve dans ce film l’un des sujets récurrents de Park Chann-wook, celui de l’incommunicabilité entre les êtres : tout n’est pas rose même dans un monde de fous… D’une grande originalité visuelle, et montrant la très grande maîtrise technique de ce cinéaste important, Je suis un cyborg, a obtenu le Prix du film le plus innovant au dernier festival de Berlin. »

Ensuite, quelques extraits de critiques trouvés sur le site d’Allociné :

« Entre douce folie et folie furieuse, ce film, à la fois violent dans ses propos et drôle dans ses situations, aborde les thèmes de la famille, de l'amour et de l'amitié, le tout noyé par une musique guillerette et des couleurs éclatantes. » (Brazil)

« Il est absolument nécessaire d'avoir conservé son âme d'enfant pour s'émerveiller de ce conte très allumé. » (Elle)

« Evidemment, l'ensemble ne tient la route que si l'on a vraiment envie de jouer et de se perdre dans ce bazar touffu. Sans quoi s'évanouit le charme fragile de cet étrange et estimable jeu de pile ou face. » (Libération)

« Un film poétique, décalé, inventif et souvent flamboyant. Mais un peu trop ésotérique pour séduire totalement. » (TéléCinéObs)

« Les élucubrations visuelles se succèdent les unes aux autres sans rime ni raison. (...) il n'y a pas grand-chose à sauver dans cette mascarade. » (L’Humanité)

« La folie des personnages est une bonne excuse pour délirer ''grave''. Jusqu'à ce que la surdose de bizarre tourne au n'importe quoi. » (Télérama)

« Métaphore pesante et complaisante des problèmes de l'imaginaire adolescents, le film est un gros succès en Corée. » (Le Monde)

« On a presque le sentiment de visiter une biennale d'art contemporain (...) on finit étourdi, égaré et désemparé dans ce joyeux désordre. » (Positif)

Alors pourquoi iriez-vous voir ce film ? Pour nourrir votre inspiration, décoller peut-être de la banalité, savoir ce qui plaît tant aux sud-coréens et pour rencontrer les autres courageux ou barrés que cette présentation n’a pas dissuadé de cliquer sur ‘S’inscrire’… Il se peut qu’ils vous ressemblent. Et qui se ressemble…

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