Blade runner

Proposée par Vor

Date et lieu La sortie s'est déroulée à UTOPIA TOULOUSE, le Mardi 08 avril 2008 à 21:45.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
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Description''J'ai vu tant de chose que vous humains ne pourriez pas croire. Des vaisseaux en flammes sur le baudrier d'Orion. J'ai vu des rayons cosmiques scintiller prés de la porte de Tannhauser. Tous ces instants seront perdus dans le temps comme les larmes dans la pluie.''

ça vous rappelle quelque chose ?
Normal.

Film culte de Ridley Scott, librement adapté d'une nouvelle de Philip K Dick. Avec Harrison Ford, Sean Young, et le superbe, le fantastique, le fabuleux Rutger Hauer !

Proposé à l'utopia en VO version Final cut de 2007.

Los Angeles 2019. Suintante, noire, sombrement éclairée d’enseignes lumineuses. Grouillante. Quatre répliquants se sont fait la malle. Des androïdes dernière génération décidés à gagner ce qui les différencie des humains, la mémoire, l’émotion. Ils ont déjà pris conscience de la mort. Ça tombe bien, un Blade Runner a été envoyé à leurs trousses pour un retrait, comprenez pour les éliminer. Ce chasseur de renégats, c’est Deckard, Bogart d’un futur rétro, désabusé, rongé par un souvenir qui lui fait oublier l’émotion. La traque a commencé, comme une question cherche sa réponse. Et tous ces instants seront perdus dans le temps comme les larmes se perdent dans la pluie. Il est temps. Il fait sale temps. Et il s’est tu, parce qu’il est des questions qui ne supportent pas de réponse.

Ceci est donc la version définitive de Blade Runner, peaufinée en 2007 par Ridley Scott, (à ne pas confondre avec la Director's cut de 1992 que nous avons déja vu ensemble le 31/05/2007 à la cinémathèque...) qui reprend en grande partie celle ressortie en 1992. Il faut rappeler que le film avait été modifié au dernier moment à l’époque de sa sortie, en 1982, par crainte de trop bousculer les petites habitudes des spectateurs américains. Scott avait donc ajouté la voix off de Harrison Ford qui explicitait les méandres de l’intrigue, ainsi qu’un dénouement qui imposait une improbable happy end.

Escamotée la voix off, balancé le happy end, l’œuvre prend toute sa dimension, visionnaire, prophétique, et profondément tragique. Les aficionados qui ont vu le film dix huit fois dans ses différentes versions le verront une dix-neuvième, les nouveaux venus seront subjugués pour le compte et viendront grossir les rangs des adorateurs de Blade Runner, joyau inégalé du cinéma de science-fiction, merveille des merveilles qui délivre des plaisirs nouveaux à chaque nouvelle vision…

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