Cafe-philo avec le jeune philosophe raphael enthoven = espérer fait-il languir ou agir ?

Proposée par Sayonara

Date et lieu La sortie s'est déroulée à 75013 PARIS, le Samedi 17 mai 2008 à 17:30.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
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DescriptionDébat avec Raphaël ENTHOVEN autour de son livre ''Un jeu d'enfant, la philosophie'' (Fayard 2007)

R. ENTHOVEN, normalien, agrégé de philo, maître de conférences à Sciences Po, animateur de l'émission ''Les nouveaux chemins de la connaissance'' sur France Culture, propose dans son livre un voyage stimulant autour de la philosophie

Espérer fait partie de notre vocabulaire de tous les jours. On dit bien: “J’espère que tout ira bien”. Puis on peut croiser les doigts - ou alors tout faire pour que tout aille bien. L’espoir peut être fataliste (recours à la transcendance d’une autre vie) ou augmenter notre puissance d’agir.

L’espoir – et même les rêves – de l’homme moderne sont accaparés et conditionnés par la CONSOMMATION. La publicité nous vend l’espoir de BONHEUR, de PERFORMANCE, de BEAUTÉ éternelle (Ex.: le dernier slogan d’Yves Rocher: LIBERTÉ, EGALITÉ... et Beauté pour TOUS). Mais nous nous apercevons bien vite que l’espoir vendu est un LEURRE, car nous ne devenons ni plus heureux ni plus beaux même en achetant le dernier gadget à la mode.

Quel est donc l’espoir qui serait mobilisateur?
Celui d’un jeune de banlieue qui espère pouvoir s’en sortir à force d’apprendre et de travailler au lieu de sombrer dans la drogue ou de devenir mafieux?
Et dans les beaux quartiers, est-ce plus mobilisateur de rêver d’accaparer une place au soleil à la force du poignet que de compter sur le réseau relationnel de papa?

“L’espoir fait vivre”, dit-on aussi, et il est connu que le désespoir pousse au suicide. Mais pas toujours. Car propager le désespoir semble garantir au contraire une longue vie. Les “PROFESSEURS DE DÉSESPOIR” (de Nancy Huston), nos grands pessimistes notoires tels qu’ Arthur Schopenhauer, Samuel Beckett, Thomas Bernhard ou Emil Cioran l’ont bien démontré.
Autrement dit, si vous désespérez parlez-en, et ça ira déjà mieux. Penser par soi-même, se déformatiser, quel meilleur moteur d’espoir et d’action?
Venez donc penser et débattre avec Raphaël Enthoven et nous samedi 17 mai.

htttp//cafephiloautrement.fr

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