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Profumo di donna - parfum de femme

Proposée par Azur90_
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE,

le Dimanche 31 août 2008 à 19:30.

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DescriptionPARFUM DE FEMME
(PROFUMO DI DONNA) Dino RISI - Italie 1974 1h43mn VOSTF - avec Vittorio Gassman, Alessandro Momo, Agostina Belli, Moira Orfei, Franco Ricci... Scénario de Dino Risi et Ruggero Maccari, d’après le roman Il Buio e il miele de Giovanni Arpino.

Crititque trouvée sur le site internet d'Utopia

C’est au moment où le cinéma italien revient sur le devant de la scène, largement représenté au Festival de Cannes avec deux films en compétition, tous deux primés : Grand Prix pour Gomorra, Prix du Jury pour Il Divo (sans oublier, hors compétition Une histoire italienne)… que sont annoncés quelques sublimissimes films qui n’ont jamais cessé d’être des points de repère dans nos têtes d’obsédés de cinéma amoureux de l’Italie : impossible en effet d’oublier le prodigieux Gassman dans Profumo di donna et on réalise à quel point le temps ne fait rien à l’affaire. Comme disait mon pote Keats « A thing of beauty is a joy for ever, Its loveliness increases ; it will never pass into nothingness »… Et on arrive à la dernière image avec les mêmes frissons jusqu’au bout des arpions, qu’on l’ait déjà vu ou qu’on le découvre.

On le dirait tout droit sorti de l’Olympe, frappé de cécité par des dieux jaloux, immense, classieux, inoubliable ! Ancien militaire de haut rang, révolté et n’acceptant pas l’humiliation de son infirmité, Fausto projette un périple à travers l’Italie, non sans arrières pensées. Pour ses faits d’armes passés et son grade, Fausto a droit à un aide de camp pour l’accompagner durant ces sept jours de voyage : Giovanni. Au début, le joli jeunot mal dégrossi, dont le nez pisse encore le lait, supporte mal ce compagnon à l’impatience brutale qui semble voir mieux que lui-même qui a tous ses yeux. C’est qu’en perdant la vue, Fausto n’a perdu ni la mémoire, ni son goût immodéré pour les femmes qu’il perçoit par tous les sens qui lui restent et en particulier l’odorat qu’il a particulièrement sensible… « Le sexe, les cuisses, deux belles fesses : voilà la seule religion, la seule idée politique, la vraie patrie de l’homme » aime-t-il claironner, cachant la fêlure sous la fanfaronnade, la sensibilité à fleur de peau sous un comportement bourru, une nostalgie sans fonds sous l’épicurisme affiché. La relation des deux compagnons de hasard commence houleuse, mais peu à peu l’intimité obligée rend Giovanni plus curieux : que fait un aveugle avec la photo d’une splendide femme, pourquoi ce révolver planqué sous les chaussettes ?… Est-ce un mirage, cette déesse aux yeux bleus qui dévore des yeux un Gassman qui se dérobe, refusant d’être aimé par pitié ?

C’était le temps où la « comédie à l’italienne » atteignait une forme d’apogée : tragédie et comique mêlés, elle donnait une vision cruelle, pertinente et drôle d’une société et de l’humanité. Ils étaient une poignée d’auteurs à être au mieux de leur maturité et la brochette d’acteurs magnifiques qui étaient leurs compagnons de route donnait une sorte de cohérence fascinante et formidablement attachante au genre. Gassman, qui eut le Prix d’interprétation à Cannes pour ce rôle, était un drôle de type formidablement beau, drôle et à la fois marqué par une sorte de tristesse latente, une fragilité perceptible qui lui filait un charme fou. Fabuleux comédien de théâtre, il avait une trouille bleue de la mort et on lui imagine un tempérament assez proche de ce capitaine Fausto. « La vie humaine est décidément trop courte. Il en faudrait deux : une pour répéter, une pour jouer… » Et on verse une larme en apprenant à l’instant que Dino Risi vient de mourir : quel sens du spectacle, caro Dino ! Juste au moment où son film ressort en copies neuves !

Participants

Ils étaient 3 participants



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