C'est l'histoire d'un film .....

Proposée par Carl age

Date et lieu La sortie s'est déroulée à BEAUBOURG, le Lundi 06 octobre 2008 à 19:00.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
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Descriptionil faut ''impérativement être à l'heure !'', sinon les portes se referment devant nous la salle remplie de cinéastes amateurs et curieux.

Donc 19 h00 n'est pas une aproximation mais bien une heure ultime de rendez-vous !

Comme l'ont constaté les habitués il fait soif au sortir de cette conférence passionante sur les moyens utilisés et constatés de faire du cinéma, donc on ira ensuite palabrer de tout ça juste après autour d'une bonne pinte .

Rendez- vous à l'heure dite:

Dans la fille d'attente

salle cinéma 2

sous sol du hall principal de Beaubourg.

Pour les retardataires on ne pourra rien faire le vigil de l'entrée semble bien peu soucieux de nous rendre service.

Petite info technologique le portable ne foctionne pas dans les sous sol de beaubourg !

Pour une serie de film en salle de beaubourg sur les films documentaires leurs histoires leurs vouloirs et l'explication par l'image .....

De quoi que c'est il donc qu'il sagit là !!!!

Regards critiques
Dans le prolongement de son activité de programmation de films documentaires, la Bibliothèque publique d'information, en collaboration avec les Forums de société, propose des rendez-vous réguliers d'analyse de films. Elle présente d'octobre 2008 à janvier 2009 un nouveau cycle de projections/conférences confié à l'historienne Sylvie Lindeperg*.
En cinq séances, Sylvie Lindeperg propose une réflexion sur le statut et le devenir de l'archive dans le cinéma documentaire tout en éclairant la démarche et les sources de l'historien du cinéma (lorsqu'il prend le cinéma comme sujet et comme objet d'étude).
De la critique des plans tournés à l'initiative des Nazis dans les camps de Westerbork et Terezin, à celle des images de la Libération de Paris filmées par des cinéastes professionnels et par des amateurs, de l'analyse du montage dans Nuit et Brouillard d'Alain Resnais à celle du filmage du procès Eichmann, ce parcours abordera les questions de la dissimulation et de la propagande, de la mise en scène et du hors champ, de l'enregistrement des documents et de leur « reprise » par le cinéma au gré de différents contextes de lecture. Il conduira à une critique de l'utilisation actuelle des images d'archives dans les programmes de télévision.
Les projections porteront aussi bien sur des oeuvres majeures du cinéma documentaire que sur des films de propagande, des documents d'archives ou des films inégalement accomplis sur le plan formel et artistique.
La séance du 8 décembre, consacrée à l'enregistrement filmé du procès Eichmann, sera assurée en collaboration avec l'historienne Annette Wieviorka.

*Sylvie Lindeperg, historienne, est professeure à l'Université Paris 1–Panthéon-Sorbonne. Elle a publié notamment : Les Ecrans de l'ombre. La Seconde Guerre mondiale dans le cinéma français (CNRS Editions, 1997), Clio de 5 à 7. Les actualités filmées de la Libération : archives du futur (CNRS Editions, 2000), « Nuit et Brouillard », un film dans l'histoire (Odile Jacob, 2007) et, en collaboration avec Annette Wieviorka, Univers concentrationnaire et génocide. Voir, savoir, comprendre, (Mille et Une Nuits, 2008).

Cette manifestation est organisée par la Bibliothèque publique d'information
pôle Action culturelle et Communication service Audiovisuel
en collaboration avec les Forums de société (Centre Pompidou)
Conception et organisation
Catherine Blangonnet
Sophie Francfort

Projections et enregistrements sonores
Pierre Dupuis
Bernard Fleury
Yves Dalmau
Michel Bourzeix
Francis Maillé

avec la participation de
Thibaut Cavalié (Institut de Recherche et d'Innovation)

Regards critiques II
Histoires d'archives : lire les images du passé
Film du jour

Au cours du printemps et de l'été 1944, la propagande nazie connut une inflexion majeure avec les tournages organisés dans le camp-ghetto de Terezin (ex-Tchécoslovaquie) et dans le camp d'internement de Westerbork (Pays-Bas). Ces réalisations – confiées à des internés (Kurt Gerron à Terezin, Rudolf Breslauer à Westerbork) – répondent à un tout autre objectif que celui des plans tournés entre 1940 et 1942 par les opérateurs nazis dans les ghettos de Pologne. Il ne s'agit plus de désigner des sujets à la haine et de construire des stéréotypes antisémites ; il ne s'agit plus non plus d'archiver pour le futur les images d'une « race » condamnée à la destruction. Ce qui se joue désormais dans l'image et dans la mise en scène relève de la dissimulation et de la négation de l'événement –l'extermination des Juifs d'Europe – dont les camps de Westerbork et de Terezin furent les antichambres.
En étudiant les séquences de promotion tournées à Westerbork sur le fonctionnement du camp et des ateliers (dont le cinéaste Harun Farocki a tiré la matière de son film Respite), en visionnant le film tourné à Terezin, transformé en « ville-Potemkine » pour les besoins du tournage, nous réfléchirons aux enjeux de la propagande et de la mise en scène nazies, à la question des regards et du hors-champ, à la co-existence – au cœur de ces films – de plusieurs régimes d'images. Il s'agira également de suivre les usages ultérieurs de ces plans et la manière dont les réalisateurs qui les utilisèrent tentèrent d'inquiéter la fausse tranquillité des images.

Participants

Ils étaient 1 participants

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