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Séraphine à l'utopia tournefeuille

Proposée par Carole31
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
UTOPIA TOURNEFEUILLE,

le Vendredi 17 octobre 2008 à 19:15.

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DescriptionJe vous propose de vous joindre à moi vendredi 17 au soir pour aller voir Séraphine de Martin Provost avec Yolande Moreau
On se donne RDV à 19:15 devant la cheminée de l'Utopia, la séance est à 19h40.

Martin PROVOST - France 2008 2h05mn - Avec Yolande Moreau, Ulrich Tukur, Anne Bennent, Geneviève Mnich, Nico Rogner, Adélaïde Leroux, Serge Larrivière... Scénario de Martin Provost et Marc Abdelnour.
Festival de Berlin 2008 : Ours d’argent – Prix d’interprétation pour Sally Hawkins

Séraphine, c’est un peu l’écrin idéal dans lequel tout le talent de Yolande Moreau peut pleinement se lover. Un écrin suffisamment grand pour contenir l’immense palette de son jeu, un écrin suffisamment souple pour laisser libre cours à sa sublime inventivité de comédienne, un écrin qui la place d’emblée tout en haut de notre petit firmament cinéphile. Séraphine Louis, c’est elle. Comme Dutronc était Van Gogh dans le film de Maurice Pialat, comme Adjani était Camille Claudel. Quelque chose qui s’impose dès les premières images, que l’on connaisse ou non l’artiste et son œuvre, il y a là comme une évidence, une résonnance entre les deux femmes.
Nous sommes un peu avant la première guerre mondiale, quelque part du côté de Senlis. Séraphine est employée en tant que bonne à tout faire. Elle parle peu et travaille dur, sans jamais se plaindre, sans jamais épargner sa peine du soir au matin, des lessives à la rivière à l’astiquage de l’argenterie, elle cumule les tâches ménagères auprès des bourgeois du coin pour gagner son pain. Elle ne courbe pas l’échine, mais ne la ramène jamais et accepte remarques, critiques et mépris de la haute sans sourciller… Car Séraphine est de la race des princesses, les vraies, celles qui cachent sous leurs ongles crasseux et leur godillots boueux la grâce des poétesses, celles qui n’ont pas besoin de satin, de diamants et de titres pour briller, celles qui n’ont pas besoin des autres pour se sentir exister, préférant chaque matin convoquer à leur modeste existence le soleil, les arbres et le clapotis du ruisseau.

Séraphine n’a besoin de personne car elle a la peinture. Une peinture brute et sauvage qui la nourrit, la transcende et la rapproche de Dieu, une peinture qui ne s’expose pas, qui ne se partage pas, qui la comble juste, elle, de la tombée du jour au petit matin, dans sa chambre de bonne où elle s’épuise pour ses tableaux, modestement peints sur du bois. Elle fabrique elle-même ses couleurs : sang de bœuf, pigments de fleurs patiemment écrasés, l’argile du ruisseau et la cire qu’elle dérobe en douce à l’Eglise… la vierge peut bien lui pardonner car cet art lui est aussi dédié.
Un jour, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, s’installe à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Au cours d’un repas mondain, il découvre une petite toile peinte sur du bois… Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine, la femme discrète qui vient chaque jour chez lui faire le ménage. Une relation improbable entre le collectionneur visionnaire et la bonne s’installe… la première guerre mondiale viendra chambouler la paisible existence à Senlis et provoquera le départ précipité de Wilhelm. Avant de fuir, il mettra Séraphine sur la bonne route : ne jamais s’arrêter de peindre, quoiqu’en dise les autres et n’écouter personne, ne suivre que son instinct, sa flamme… Alors Séraphine va peindre… se donner tout entière à son art, quitte à se perdre…

Un film qui a l'air rempli d'émotions, comme on les aime !
A vendredi !

Participants

Ils étaient 3 participants



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