Jacques MURON... dessins et gravures d'un ancien pensionnaire de la Villa Médicis (1983-1985)

Proposée par Coolwriter

Date et lieu La sortie s'est déroulée à LIBRAIRIE OMBRES BLANCHES, À TOULOUSE., le Samedi 03 janvier 2009 à 14:30.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
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DescriptionExposition Jacques Muron du 4 décembre 2008 au 10 janvier 2009.

Le vernissage de l’exposition – dessins burins – de Jacques Muron a eu lieu le samedi 6 décembre, à 16 h... certains dont j'étais, ne furent pas présents à Toulouse ce jour-là. Aussi, avant que ses images ne soient décrochées des cimaises, il est temps d' y aller jeter un certain regard...

Jacques est un artiste remarquable que j'ai toujours eu plaisir à suivre depuis la fin des années 80. J'avais admiré la précision de son travail, digne de celui d'un moine bénédictin, je l'avais interviewé à Mane (31), en son domicile pour le quotidien régional ''Le Journal de Toulouse''.... et j'avais découvert le chef de file discret de ces graveurs formant ce que j'avais osé appeler l'Ecole de Toulouse, avec Catherine Escudié, Jean-David Saban et Gérard Jan, entre autres élèves de René Izaure, aux Beaux-Arts de Toulouse.

D'un naturel placide et espiègle, il poursuit aujourd'hui son bonhomme de chemin, insensible aux modes et regarde le monde avec un œil d'aigle... reconnu et apprécié jusqu'en Amérique et au Japon.

Il est exposé de façon permanente chez Michèle Broutta, Paris XVème.
http://www.oeuvresgraphiquescontemporaines.com/gravures/gravures-de-jacques-muron/

Nous nous régalerons de scruter son travail avant que l'exposition ne s'achève... nous pourrons envisager ensuite d'aller prendre un café à la librairie-café Terra-Nova toute proche... pour papoter et nous rincer le gosier d'un café du Monde ou d'un thé d'ailleurs après nous être rincé les mirettes.

car je ne me positionne pas en conférencier mais en épicurien.

''La précision, la régularité sont aussi nettes que ses eaux-fortes et aussi détaillées que ses dessins : une année sur trois, en décembre, nous présentons les travaux de Jacques Muron. Aux limites de la Haute-Garonne et de l’Ariège, les paysages n’ont pas cessé de nourrir son univers, architectural, minéral, forestier. Les travaux qu’il exposera sont des dessins et quelques gravures – que la fréquentation des environs d’Estours, dans les Pyrénées lui a inspirés. L’exposition est accompagnée de la parution de l’ouvrage Estours'', dixit Ombres Blanches.
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Jacques Muron, «Résurgences» : exposition à Odyssud (31 - Blagnac), qui eut lieu en juin et juillet 2008.

Jacques Muron est un graveur fort connu à Toulouse pour son talent. Il grave au burin et jouit également d'un fameux coup de crayon. Jacques Muron exposait déjà chez feu Simone Boudet en 1992. De cette période là, on retrouve d'ailleurs quelques dessins dans l'actuelle exposition d'une quarantaine d'œuvres (gravures et dessins) de grand format qui lui est consacrée dans la très belle salle d'Odyssud réservée à cet effet. Ses maillots de rugby, vêtements dessinés de manière frontale que l'on dirait encore empreints de la forme des corps qu'ils dissimulaient la seconde d'avant, voisinent avec des dessins d'architecture actuels et une série de dessins (tissus et têtes) constitués de centaines d'aiguilles dessinées une à une. Un travail tout à fait nouveau. Dans l'exposition « Burins » qui date de 1994, Muron s'intéressait déjà à la même usine de chaux dont il suit aujourd'hui encore les transformations dans le temps. On ne voit plus désormais sur ses formats « grand aigle », que des restes de la structure initiale de ce bâtiment chargés de la poussière de chaux qui recouvre les pans de murs encore debout. L'occasion pour l'artiste de travailler différemment les surfaces, en travaillant les ombres au crayon, ce qui donne à l'ensemble des valeurs très douces. Muron aime les textures. Ses « tissus » sont représentés sur des papiers gaufrés, estampés blanc sur blanc avec des outils qu'il fabrique lui-même. Un travail minutieux qui subsiste sous les coups de crayon. «Je pars toujours d'une matière explique le graveur, en mettant des ombres sur la trame blanche, cela donne une structure de tricot». Partout, on retrouve cette alliance entre une forme fluide et une structure plus géométrique. Les têtes sont fascinantes. Il s'agit d'une série gravée. Faites de multitudes de clous, elles ressemblent des têtes d'androïdes plus qu'à des visages d'hommes. Ces enveloppes vides impressionnent pourtant comme des têtes de gisants sans en avoir la gravité. Il s'agit bien là d'une œuvre qui progresse en se nourrissant d'elle même et se renouvelle sans se renier. Une belle oeuvre, d'une minutie, d'une exigence que ne viennent troubler aucune considération secondaire. Dixit Annie Hennequin pour La Dépêche.fr

Participants

Ils étaient 5 participants

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