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Two lovers

Proposée par *marie-cecile*
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE,

le Samedi 10 janvier 2009 à 14:15.

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DescriptionÉcrit et réalisé par James GRAY - USA 2008 1h50mn VOSTF - avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw, Isabella Rossellini, Elias Koteas, John Ortiz, Moni Moshonov...

Avec un titre pareil, et en rôle principal Gwyneth Paltrow, égérie de films pour jeunes filles sensibles, on s’attendait à une bien jolie comédie romantique, avec son scénario bien rôdé, autour d’une histoire d’amour à priori difficile, mais qui inévitablement devait aboutir. Et bien, s’il est effectivement question d’amour, il faut voir et savourer avec quelle intelligence, avec quel brio James Gray en parle : Two Lovers va totalement à l’encontre des codes du genre. En même temps, on pouvait se douter qu’avec James Gray, le réalisateur de polars très sombres, tels le génial Little Odessa, sur la mafia ukrainienne de New York, le film ne serait pas trop dans une tonalité Hello Kitty.

D’abord le héros n’est pas franchement l’archétype du parfait amant rêvé par les lectrices de Elle. Leonard Kraditor (quel affreux patronyme, rien que ça c’est débandant), est un garçon plutôt renfermé, vivant encore à le trentaine bien tassée dans un immeuble tristoune de Brooklyn, chez des parents plutôt protecteurs et possessifs, menant par ailleurs un travail ennuyeux au pressing familial. Pas franchement de quoi attirer les top models esseulées. D’autant que, depuis une séparation douloureuse, il a des tendances suicidaires. Alors quand ces parents bienveillants veulent le sortir de son marasme en lui présentant Sandra, une jolie brune douce et attentive, Leonard se laisse faire comme souvent dans le reste de sa vie. Mais quand il croise peu après, dans le couloir de l’immeuble, Michelle, une blonde voisine imprévisible à la vie tumultueuse, tous ses désirs vont se tourner vers elle. En guise de two lovers, c’est bien d’un trio amoureux dont il est question. Et au-delà de ce scénario souvent exploité au cinéma, la force de James Gray est de montrer combien la passion s’oriente vers ce qui parait inaccessible, même quand on sait que cela va nous détruire. Et il sait décrire aussi le dur cheminement qui nous amène à une forme de renoncement pour survivre à ses passions.

Le talent de James Gray est d’avoir su également utiliser des acteurs brillantissimes à contre-emploi. Pour incarner Leonard, Joaquin Phoenix, qu’on a plutôt l’habitude de voir dans des rôles inquiétants et qui, en cardigan, en gentil fils à maman soudainement emporté par un tourbillon amoureux, est finalement très convaincant ce qui montre l’étendue de son registre. Sandra, la brune bien sous tous rapports plébiscitée par la famille de Leonard, est incarnée par Vinessa Shaw, ancienne mannequin que l’on avait vu en sulfureuse prostituée dans Eyes Wide Shut, elle aussi dans un rôle totalement opposé, tout en subtilité et en retrait. Enfin voir Gwyneth Paltrow en fille totalement déboussolée, irresponsable, cyclothymique et dépressive, c’est tout aussi étonnant et ça brise les lignes. Les amateurs de James Gray, habitués à ses plongées vertigineuses dans des communautés troublées et violentes, ne seront pas totalement perdus, car l’histoire de Leonard s’inscrit avec humour et tendresse dans la communauté juive de Brooklyn, protectrice mais aussi étouffante pour Leonard, à l’image caricaturale de sa mère, parfaitement incarnée par Isabella Rossellini. La vision de James Gray est d’ailleurs sans appel : la communauté et le famille sont à la fois ce qui entrave les désirs d’amour et de liberté mais aussi ce qui vous en protège.

[texte de la gazette de l'utopia)

Participants

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