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Basillique saint just+restaurant+cathedrale st bertrand de comminge

Proposée par Extralucide
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
ST BERTRAND DE COMMINGE,

le Samedi 28 mars 2009 à 09:30.

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Description10H15 VISISTE ''basillique st just''
À l'écart de la ville, la basilique apparaît aujourd'hui dans un décor toscan de cyprés et de vignes... Son site fut, dès la plus haute antiquité, une zone d'inhumation et le maintient du cimetière autour de l'édifice actuel nous fournit la principale clef de compréhension de sa vocation : église funéraire elle perpétue une tradition - païenne puis chrétienne - remontant à l'époque romaine.

La facade

Le portail donnant accès à l'église est placé au nord, au centre de la façade. Celle-ci est extrêmement dépouillée. Elle n'offre d'autre décor que des fragments antiques remployés, par exemple à droite du portail, une sculpture présentant un personnage avec un agneau, ainsi qu'un fragment comportant les bustes de sept personnages drapés tournés vers celui du milieu. Sur la droite, au-delà du contrefort, a subsisté un enfeu gothique tandis qu'une pierre tumulaire, à gauche du portail, nous déclare sentencieusement:
balade autour de la basillique

Repas à St Bertrand de comminge
restaurant ''chez Simone'' repas a partir de 12€

''CATHEDRALE DE ST BERTRAND DE COMMINGE''

Le portail s'ouvre sous une profonde voussure à double archivolte retombant sur des piédroits à huit colonnes. Indubitablement, c'est une œuvre romane. La scène qui orne le tympan ne permet pas d'hésitations: il s'agit d'une adoration des mages. La Vierge Marie couronnée, titulaire de la cathédrale ne l'oublions pas présente son Fils aux trois mages venus l'adorer, tandis que là-haut frissonnent les anges thuriféraires.
Scène théophanique par excellence, l'adoration des mages est exceptionnellement riche en significations. Pour l'iconographie mariale, elle représente la plus ancienne formule de figuration de la Vierge, dans son rôle de Mère de Dieu et de Trône de la Sagesse: Marie est celle par qui Dieu arrive à nous en Jésus-Christ, et celle qui nous montre le chemin vers son Fils.

Mais la scène de l'Epiphanie est aussi une image particulièrement suggestive pour les pèlerins, car les mages faisaient également un long pèlerinage en suivant cette mystérieuse étoile qu'ils avaient vue en Orient. Fascinés par son étrange éclat, ils avaient pris la route sans trop savoir où les mènerait cette curieuse aventure. Libres de toute attache, ils ont fini par trouver la Vérité après maintes péripéties.

A Saint-Bertrand de Comminges, le tympan de l'adoration des mages est une véritable homélie de pierre... et qui nous dit que les chanoines ne sont jamais sortis avec une baguette pour donner aux pèlerins la signification de l'œuvre et le sens des inscriptions qui accompagnent les personnages ?
On lit en effet: MARIA MATER pour la Vierge; FILIUM DEI pour le Christ; ET LEO FAR ET MIRON ASPRON pour les cadeaux des mages.
Le choeur de la cathédrale
Réalisées entre 1525 et 1535 à la demande de l'évêque Jean de Mauléon, les stalles de Saint Bertrand répondaient au besoin d'isoler les chanoines du flux des pèlerins.

Lorsque s'ouvre à Saint Bertrand le chantier des stalles, celui de la cathédrale d'Auch est commencé depuis environ dix ans et c'est sans doute à la métropole dont il dépendait que l'évêque du Comminges emprunta cette idée. Appartenant, quant au style, à la Renaissance, ce type d'aménagement relève, en fait, d'une pratique religieuse du Moyen-Âge. Deux mondes coexistaient alors dans nombre d'églises : celui des clercs séparés des laïcs. Les premiers occupés à célébrer l'office; les seconds, communiant rarement, étaient surtout attirés par les dévotions rendues aux reliques. Dans cette perspective, il ne choquait personne d'élever un choeur réservé aux chanoines qui maintenait les simples baptisés à la périphérie de l'espace sacré ainsi délimité. Des claires-voies, au niveau du sanctuaire, permettaient aux plus dévots des pèlerins, d'assister à la messe célébrée à l'autel majeur. Mais lorsque s'ouvre ce chantier, l'Église est en pleine crise : Luther vient d'enclencher ce qui donnera la Réforme Protestante. La papauté engagera à son tour l'Église dans une vaste réforme. Le concile de Trente qui se tient entre 1545 et 1563 définit de nouvelles règles liturgiques centrées sur l'eucharistie : désormais les fidèles devront assister à la messe. Alors, dans la majorité des cas en France, on démolira les Jubés pour permettre aux fidèles d'apercevoir l'autel. À Auch comme à Saint Bertrand on gardera l'aménagement qui vient à peine d'être achevé, préférant créer en avant du jubé un espace liturgique adapté aux nouvelles normes : c'est l'autel de la paroisse qui, à l'entrée de la nef gothique, fait face à l'orgue.
un forum seras ouvert pour le covoiturage

Participants

Ils étaient 2 participants



[La liste des personnes ayant participé à la sortie n'est visible que des personnes inscrites]


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