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Le grand départ
Proposée par
L_oiseau de feu
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
STRASBOURG
,
le
Mardi 19 mai 2009
à
19:45
.
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Description
De Martial Raysse, dont on connaît surtout les assemblages réalisés à partir d’objets du quotidien, les tableaux intégrant des néons, objets manufacturés et images photographiques, ancrés dans l’ère du Nouveau réalisme et du Pop Art. Mais l’on connaît bien moins ses films, qui ont pourtant occupé une place de choix dans son oeuvre dès le milieu des années 1960
Après des études de lettres, Martial Raysse, né à Golfe Juan en 1936, commence à peindre. En 1960, trois ans après sa première exposition personnelle à Nice, il signe le manifeste du Nouveau réalisme en compagnie d’une dizaine d’artistes réunis autour du critique d’art Pierre Restany, dont Yves Klein, Arman et Jacques Villeglé, bientôt rejoints par d’autres. Ce mouvement historique prône alors une «nouvelle approche perceptive du réel » à travers l’appropriation des objets les plus divers, portés en triomphe par la société de consommation. «Les Prisunic sont les musées de l’art moderne », affirme à l’époque Martial Raysse, qui, dans ses assemblages et tableaux-objets associant peinture, sculpture et même photographie, intègre des éléments de la vie quotidienne, produits manufacturés et autres motifs publicitaires faisant écho au Pop Art, en plein boom de l’autre côté de l’Atlantique. Sur des agrandissements et sérigraphies de modèles emblématiques des sixties, Raysse colle des objets en matière plastique aux couleurs vives. Il va même plus loin en ayant recours au néon. Mais il ne s’arrête pas là : dès 1964, il combine peinture et cinéma en projetant un film sur sa toile. «C’était assez marrant parce que tout à coup, le tableau s’animait », commente l’artiste.
En 1966, il réalise Jésus Cola, son premier film, indépendamment de la peinture. Un court métrage d’une dizaine de minutes, premier d’une série – Homero Presto (1967), Portrait électro, machin chose (1967), Camembert Martial extra doux (1969), Pig Music (1971) – qui préfigure l’unique long métrage de l’artiste, Le Grand Départ (1971), dans lequel le chat Caïn rejoint une communauté vivant au Paradis, conduite par Monsieur Nature, sorte de Dieu-gourou qui annonce un beau jour ledit «grand départ ». Sans vraiment savoir où elle s’apprête à migrer, la communauté embarque sur le «radeau de l’espoir », lequel ne tarde pas à devenir le théâtre des cauchemars nichés dans la mémoire et l’imagination collectives. Suivront sept nouveaux courts métrages, jusqu’au plus récent, Re Fatma (2006-2008), remake de Lotel des Folles fatmas (1976).
Résolument expérimental, le cinéma de Raysse – qui passe à la vidéo dès 1967 – fait montre d’un goût prononcé pour la distorsion narrative et la révolution de l’image, littéralement retournée. L’usage récurrent du négatif couleur, quasi exclusif dans Le Grand Départ, confère à l’image une picturalité contrastée et la pare d’une certaine abstraction. Cette technique semble accentuer, par ailleurs, une thématique omniprésente dans l’oeuvre de l’auteur : le carnaval, rite populaire ancestral initialement fondé sur l’inversion de l’ordre logique des choses. Chez ses personnages, souvent masqués, Raysse cultive une ambivalence entre humanité et bestialité, raison et folie, à l’image des fables tragi-comiques dans lesquelles ils s’inscrivent. La dimension théâtrale et parodique des mises en scène imaginées par l’artiste-conteur s’accompagne d’une conception éclatée de l’image, qui apparaît régulièrement sous forme de visions hallucinatoires plus ou moins floues, entre rêve et réalité, mythe et actualité.
Une véritable aventure de l’image que Martial Raysse mène conjointement depuis près de cinquante ans à travers le cinéma, la peinture et la sculpture – trois disciplines qui se sont mutuellement nourries, et épanouies, dans un même élan de libération des formes.
Anne-Lou VICENTE
Seront présentés: Jésus Cola ou l'hygiène de la vision
Homero Presto
Camembert martial extra-doux
Le grand départ
En présence d'Anaël Pigeat, historienne de l'art.
Participants
Ils étaient 0 participants
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