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Qu'un seul tienne....

Proposée par Jpl65
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE (31170),

le Lundi 28 décembre 2009 à 19:15.

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Sortir sur TOURNEFEUILLE (31170)

Sortir en Haute Garonne

DescriptionQU'UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT
Écrit et réalisé par Léa FEHNER - France 2009 2h - avec Farida Rahouadj, Reda Kateb, Pauline Etienne, Marc Barbé, Vincent Rottiers, Julien Lucas, Delphine Chuillot, Dinara Droukarova, Michaël Erpelding...
Meilleur premier film français (Deauville) Prix junior du Meilleur Scénario, Sélection Festival de Venise.

Bon sang de bonsoir ! Il faut parfois un sacré courage, beaucoup d'amour ou une sacré envie de vivre pour ne pas jeter l'éponge et continuer à s'accrocher alors que la visibilité est nulle et qu'on ne peut même pas se projeter au-delà de l'heure qui vient. Ce film remarquable raconte ainsi l'histoire de gens modestes, même pas géniaux, mais plein de ressources, ça se devine, ça se sent, il suffirait de presque rien, d'un coup de pouce de l'histoire…
Mais là, au moment où on les découvre, ils n'ont aucune idée de ce qui pourrait leur permettre de se sortir de la mélasse où ils se trouvent. Malgré tout, ils restent debout, ne lâchent pas prise, naviguent au mieux de leur destin au risque de ne pas faire les bons choix. Il se disent parfois que leur vie ne vaut pas trois cacahuètes. Pourtant… ils vivent et ne baissent jamais le nez. Continuent à marcher comme s'il y avait de la lumière au bout du tunnel, même sans la voir, faisant le plein de bonheur et de chaleur humaine à la plus petite occase.
Qu'un seul tienne… intrigant ce titre. Il sonne comme un appel à la résistance… à ne pas se laisser abattre parce qu'il y va de la responsabilité collective. Ne pas lâcher pour que les autres tiennent aussi… comme si toutes les vies étaient indissociables : on s'en sortira tous… ou personne.

Sûr que c'est pas la joie pour Stéphane, Zohra et Laure… et on ne voit pas tout d'abord ce qui peut bien réunir ce garçon de trente ans au bord d'accepter un marché avec des truands tordus, cette femme algérienne qui débarque en France où elle n'a jamais mis les pieds pour tenter de comprendre ce qu'il est arrivé à son fils et cette jolie minette mal dans ses pompes qui se jette corps et âme dans un premier amour pour un jeune écorché… C'est leur vie, banale et exceptionnelle à la fois, avec des cœurs qui battent trop fort, des émotions qu'ils ne savent pas par quel bout prendre, des rencontres qui peuvent tout chambouler vers le pire ou vers le meilleur… On ne voit pas ce qui pourrait les rassembler, sinon qu'ils pointent au rayon des pas riches, mais on devine qu'ils ne sont pas là par hasard et que leur histoire les conduit vers le même point de convergence…
Ce qui est le plus étonnant dans ce premier film réalisé par une jeune et jolie fille de Toulouse, qui fréquentait le collège voisin de la prison St-Michel, c'est sa cohérence, sa tenue cinématographique qu'envieraient plus d'un vieux routier du cinéma, mais surtout sa densité, sa générosité : elle a le regard bienveillant et expert de quelqu'un qui a vécu, en sait un sacré bout sur la nature humaine, mais a suffisamment de recul pour ne pas dissocier les gens de la société dans laquelle ils bougent. C'est sans doute cette vision, à la fois intime et globale, qui lui permet de réussir un beau film politiquement nourrissant et complexe qui nous conduit, au-delà des destins particuliers, à nous demander, même si on s'arrête ici au parloir, et même si cela n'est qu'un moment du film, comment la prison agit concrètement autant que symboliquement sur ceux qui l'approchent, qu'ils y soient enfermés ou restent à l'extérieur.

« Il arrive parfois qu'une image, aperçue au hasard, vous saisisse et fasse naître le désir d'un film : aux abords d'une prison, auprès de laquelle je passais chaque matin, une femme s'était mise à crier. Elle essayait de parler à l'homme, son homme, qui vivait derrière les hauts murs. Son corps se dressait, hurlait, hissant sa frêle silhouette sur le bout de ses pieds pour essayer de l'atteindre… Par delà les murs, les barbelés, le regard des passants, le bruit des voitures et les barreaux de la prison, un homme et une femme exposaient leur intimité pour continuer à la vivre. Je fus profondément marquée par le geste de cette femme, par son obstination à communiquer, par son mépris des regards extérieurs comme par l'extraordinaire liberté qui émanait de son acte. Un défi aux murs et au monde… Qu'un seul tienne et les autres suivront est né de ces voix et de ce cri. »

La séance demarre à 19H4O, à la fin, nous irons prendre le pot de l'amitié

Participants

Ils étaient 3 participants



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