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Le premier film de l'annee 2010 bonne annee a tous en cinema
Proposée par
Crocs
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE (31170)
,
le
Vendredi 01 janvier 2010
à
17:30
.
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Sortir sur TOURNEFEUILLE (31170)
Sortir en Haute Garonne
Description
IN THE LOOP
Armando IANNUCCI - GB 2009 1h46mn VOSTF - avec Peter Capaldi, Tom Hollander, Anna Chlumsky, Chris Addison, Gina McKee, Steve Coogan, Mimi Kennedy, James Gandolfini... Scénario de Jesse Armstrong, Simon Blackwell, Armando Iannucci et Tony Roche.
Du 18/11/09 au 31/12/09 à Toulouse - Du 01/01/10 au 12/01/10 à Tournefeuille
Comment faire rire avec un sujet terrible, qui devrait nous plonger dans une angoisse abyssale. Plus fort encore, comment faire en sorte que le traitement par le rire soit au final plus terrifiant que n'importe quel drame, suspense ou film-dossier. Eh bien voilà : en lointain descendant d'un Docteur Folamour de sarcastique mémoire, ce décapant In the loop répond haut la main à ce double défi. À l'origine du film, une équipe de lascars qui a sévi pendant trois ans à la télévision britannique dans une émission satirique (The Thick of it), qui s'attaquait sans précautions superflues à certaines pratiques gouvernementales. Audience record, retombées médiatiques et politiques explosives… Avec In the loop, Armando Iannucci (réalisateur italo-écossais) et ses acolytes dégoupillent une comédie dévastatrice, qui nous plonge dans les coulisses infernales de la préparation d'une éventuelle intervention militaire américano-anglaise au Moyen-Orient… Toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est consciemment, résolument et joyeusement dépendante de la volonté des auteurs de ce brûlot iconoclaste…
Le ministre britannique du développement mondial, Simon Foster, vaguement idéaliste mais surtout ravi de se voir interviewé par la BBC à une heure de grande écoute sur le conflit au Moyen Orient, profère doctement que la guerre lui semble « imprévisible ». Déclaration qui ne veut pas forcément dire grand chose mais qui déclenche néanmoins la fureur du terrible Malcolm Tucker, l'Écossais agressif et ordurier occupant le poste éminemment stratégique de directeur de la communication du Premier Ministre. Il est le gardien vitupérant de la « ligne officielle » du gouvernement, autant dire que c'est lui qui dit ce qu'il faut dire et ne pas dire à la télévision. Et dire que « la guerre est imprévisible » est une putain de foutue connerie ! Donc cet abruti de connard de ministre du développement mondial de mes deux aurait mieux fait de la fermer, donc à partir de maintenant il ne dit plus rien ! Et ses jeunes conseiller et attachée de presse pareil !
Côté yankee, la sous-secrétaire d'état américaine chargé de la diplomatie, la plutôt colombe Karen Clarke, est justement à Londres pour tenter d'empêcher l'escalade du conflit. Quand elle apprend qu'à Washington, derrière son dos, son collègue chargé de la politique étrangère, le vrai faucon Linton Barwick, réunit secrètement un comité de guerre, elle rend soudain public un dossier composé à la va-vite par sa jeune et ambitieuse assistante, Liza. Et Karen Clarke, considérant qu'une guerre « imprévisible » est une guerre dont on ne veut pas, se dit que les positions courageusement pacifistes du ministre anglais Foster vont la soutenir efficacement… Tu parles !
Poursuivi par les médias, cette andouille de Simon Foster ne peut s'empêcher de s'empêtrer dans de nouvelles déclarations catastrophiques : « Aller vers la paix, c'est parfois se préparer à escalader la montagne du conflit ». Malcolm Tucker s'étrangle de rage, insulte, menace… et décide, en stratège du coup fourré à triple bande, d'envoyer le ministre gaffeur en mission diplomatique à Washington…
Le jeu de massacre est dantesque ! On assiste effaré à une sarabande effrénée, où chaque protagoniste rivalise de mauvaises raisons de faire ce qu'il fait. Supposés œuvrer pour le bien commun, confrontés à des décisions aux conséquences sans doute gravissimes, les ministres, les militaires, les hauts fonctionnaires et toute leur valetaille super diplômée se révèlent mus par l'arrivisme, la soif de pouvoir, les rivalités, le souci envahissant de l'image, quand ce n'est pas par la pure et simple imbécilité… Ça va à cent à l'heure, les dialogues sont pétaradants (la collection d'injures du directeur de la communication vaut à elle seule le déplacement), la charge est d'une violence et d'une férocité implacables. Caricature certes, exagération burlesque sans doute, mais qui font froid dans le dos autant qu'elles font se gondoler.
Participants
Ils étaient 2 participants
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